Quand la panne d’internet devient une leçon de RSE et de durabilité 🌱
Il y a des jours où tout va vite, trop vite. Les mails s’enchaînent, les visios s’imbriquent, et notre cerveau carbure à la vitesse de la fibre optique.
Et puis, soudain… la panne d’internet.
Au début, je râle (soyons honnêtes !).
Je clique, je re-clique, je cherche désespérément une connexion. Je réalise à quel point je suis tributaire de la rapidité de Google pour répondre à mes questions. Et puis, quand je lâche prise, je découvre quelque chose d’assez précieux : le retour au temps long, au papier, à la réflexion déconnectée.
C’est un peu comme remettre son téléphone en mode avion : un geste simple, mais qui ouvre un espace insoupçonné. Un espace de respiration.
La dépendance numérique : un enjeu personnel… et collectif
Si cette expérience me bouscule à titre individuel, elle pose aussi une vraie question à l’échelle des entreprises :
👉 Sommes-nous capables de ralentir, de fonctionner autrement, sans être constamment sous perfusion digitale ?
Dans le cadre de mes accompagnements en RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), je rencontre souvent des PME qui n’ont jamais réfléchi à leur impact numérique. Or, le digital, ce n’est pas immatériel : il a un coût énergétique, écologique et humain.
Quelques chiffres :
❌ Le numérique représente environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (et ce chiffre augmente chaque année).
❌ Chaque mail envoyé, chaque recherche Google, chaque visio consomme de l’énergie et génère une empreinte carbone.
❌ L’hyperconnexion a aussi un impact sur le bien-être des collaborateurs : fatigue cognitive, stress, difficulté à se déconnecter.
Sobriété numérique : un pilier de la RSE en PME
La bonne nouvelle, c’est que des solutions existent. Et elles sont à la portée de toutes les PME, même celles qui commencent tout juste à s’intéresser à la RSE :
🌱 Faire un premier diagnostic RSE : identifier l’empreinte numérique de l’entreprise, même à petite échelle.
🌱 Mettre en place des pratiques simples : limiter l’envoi d’emails internes, favoriser les échanges directs, nettoyer régulièrement les serveurs.
🌱 Sensibiliser les équipes : comprendre que chaque action numérique a un coût écologique aide à changer les habitudes.
🌱 Expérimenter la déconnexion : instaurer des moments sans mails ni visios, pour retrouver créativité et efficacité.
Et si la panne devenait une opportunité ?
Cette panne d’internet, finalement, m’a rappelé quelque chose : ralentir, c’est parfois avancer mieux.
Et pour les dirigeants que j’accompagne, c’est souvent libérateur de découvrir qu’ils peuvent engager leur PME dans une démarche RSE sans pression, pas à pas, en commençant par de petites actions très concrètes.
La sobriété numérique est un levier simple, accessible et immédiatement impactant.
✅ Elle permet non seulement de réduire l’empreinte carbone de l’entreprise, mais aussi de réinventer la qualité de vie au travail.
Alors, la prochaine fois qu’une panne vous énerve, demandez-vous : et si c’était une chance de repenser nos habitudes ?
Qu’en pensez-vous ? Envie de changer vers un développement durable ? Contactez-moi 👇